Plusieurs quotidiens parvenus mercredi à l’APS reviennent sur les problèmes rencontrés par un appareil de la compagnie Ethiopian Airlines à son décollage à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, un des sujets les plus en exergue dans la livraison du jour des journaux.
"Crash évité de justesse à Diass", relève par exemple Le Témoin Quotidien à sa une au sujet de cet incident ayant obligé l’appareil de la compagnie éthiopienne à un atterrissage d’urgence à l’AIBD.
"Le pire évité de justesse à Blaise Diagne", indique le journal, selon lequel un des réacteurs de l’appareil en question, un Boeing, était "en feu" au moment de l’envol de l’avion.
"90 passagers d’Ethiopian échappent à la mort", affiche de son côté Vox Populi.
Le moteur droit du Boeing 767-300 a pris feu au décollage, l’avion atterrit en catastrophe à l’AIBD", ajoute le journal.
"Panique à l’AIBD", lit-on en première page du quotidien Enquête, qui signale que les passagers de ce vol devaient rejoindre Addis-Abeba via Bamako. Ils sont tous "sains et saufs", assure Enquête.
Et ce journal de relever qu’après le crash "le plus meurtrier de son histoire", en mars dernier, "Ethiopian Airlines frôle de justesse une seconde catastrophe aérienne à l’aéroport de Diass".
Le journal Le Quotoidien revient également sur ce sujet, mais s’intéresse surtout à l’annulation de la nomination de Amadou Lamine Dieng à la direction générale de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES).
"Un DG intérimaire sera désigné aujourd’hui", mercredi, croit savoir le journal. "Le conseil d’administration reprend la main", titre-t-il, en référence à la nomination de M. Dieng par décret présidentiel et non par les administrateurs, une procédure contestée par les syndicalistes.
"Le conseil d’administration de l’IPRES se réunit aujourd’hui pour désigner un DG intérimaire qui ne sera pas Amadou Lamine Dieng, avant de lancer un appel à candidatures pour trouver le profil de celui qui va être définitivement choisi pour remplacer Mamadou Sy Mbengue.
Une manière d’éviter à Macky Sall un retentissant camouflet", écrit ce journal.
"La CA reprend la main", souligne également L’As. "Le chef de l’Etat a lâché du lest dans son bras de fer avec les centrales syndicales autour de la nomination (du DG de l’IPRES). De concert avec les représentants des administrateurs, Macky Sall a accepté le lancement d’une nouvelle procédure de recrutement du nouveau directeur général", écrit ce journal.
Tribune, Le Quotidien et d’autres journaux rapportent que le bâtonnier de l’Ordre national des avocats a opposé son veto à la conférence de presse que les avocats du député Ousmane Sonko devaient tenir hier mardi, sur l’affaire dite des 94 milliards de francs CFA, relative à un dossier d’indemnisation foncière.
Une commission d’enquête parlementaire a été mise en place sur cette affaire de détournement présumé dans laquelle le député a cité de hauts fonctionnaires, dont l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo.
"Alors qu’ils étaient sur le point, hier, de faire face à la presse, les avocats d’Ousmane Sonko ont été stoppés net par le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Pape Leyti Ndiaye. Pour ce dernier, la bataille judiciaire, c’est au prétoire et non dans les médias", écrit Enquête.
Selon Vox Populi, à l’appui de sa décision, le bâtonnier "invoque les dispositions du règlement intérieur de l’Ordre des avocats".
Le même journal se fait l’écho de la réponse de Me Ousseynou Fall, un des avocats de Ousmane Sonko. "Je suis peiné, pas indigné, parce que nous appartenons à un Ordre", dit-il.
Sur un tout autre sujet, des journaux estiment que l’ancien président sénégalais de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, mis en examen dans une affaire de corruption, a lâché son fils Massata Diack, cité dans le même dossier.
"J’aurais dû surveiller mon fils", a-t-il dit dans des déclarations rapportées par Walfquotidien à sa une. Des propos repris également par L’Observateur, qui parle d"’aveux".
Le Soleil annonce que l’Etat "va mettre de l’ordre dans la presse en ligne", faisant état de 300 sites recensés dans un contexte marqué par l’absence de cadre juridique et la multiplication des fausses informations (fake news).
BK/ASG
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